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Les tiques et puces sont des parasites courants qui peuvent causer de sérieux problèmes de santé à vos animaux de compagnie. Il est essentiel de comprendre ce qu'ils sont, pourquoi ils sont dangereux, et comment les prévenir et les traiter efficacement. Cet article vous fournira toutes les informations nécessaires pour protéger votre animal de ces nuisibles.
Les tiques et les puces sont deux parasites externes très fréquents chez les chiens et les chats. Bien qu'ils soient de petite taille, leurs effets peuvent être importants, tant pour la santé de l'animal que pour celle de son entourage.
Les puces sont des insectes qui se nourrissent du sang de l'animal. Elles provoquent des démangeaisons intenses, des réactions allergiques et peuvent transmettre des parasites internes comme le ténia. Leur reproduction est très rapide : une seule puce peut pondre jusqu'à 50 œufs par jour, ce qui rend l'infestation difficile à maîtriser si elle n'est pas traitée à temps.
Les tiques, quant à elles, s'agrippent à la peau de l'animal et y restent fixées pour se nourrir. En plus de causer une gêne locale, elles peuvent transmettre des maladies graves comme la maladie de Lyme, l'ehrlichiose ou la piroplasmose. Ces affections peuvent entraîner de la fièvre, une fatigue générale, voire des complications rénales ou neurologiques.
Identifier la présence de puces ou de tiques chez son animal peut parfois être délicat, surtout au début de l'infestation. Il est donc essentiel d'apprendre à repérer les signes caractéristiques.
Chez le chien ou le chat, un des premiers symptômes est un grattage inhabituel, souvent intense et localisé. En cas de puces, vous pouvez également remarquer de petits points noirs dans le pelage : ce sont les excréments de puces. En humidifiant ces particules sur un essuie-tout, elles se teinteront de rouge, preuve qu'il s'agit bien de sang digéré.
Les tiques, de leur côté, sont souvent visibles à l'œil nu. Elles ressemblent à des petites boules sombres accrochées à la peau, en particulier au niveau des oreilles, du cou, entre les pattes ou sur le ventre. Parfois, elles passent inaperçues jusqu'à ce qu'elles soient gorgées de sang.
Des pertes de poils, des rougeurs ou un comportement anormal (léchage excessif, agitation) doivent également vous alerter. Une vérification régulière, notamment après des promenades en nature, est indispensable.
Retirer une tique de manière incorrecte peut causer plus de mal que de bien. Pour éviter toute infection ou transmission de maladie, il faut suivre des étapes précises avec précaution.
Avant toute chose, munissez-vous d'un crochet à tiques ou, à défaut, d'une pince fine. Évitez absolument de retirer la tique à mains nues. Portez des gants pour limiter tout contact. Placez la pince le plus près possible de la peau de l'animal, autour de la tête de la tique, sans l'écraser. Ensuite, tirez lentement et fermement, toujours à la verticale, sans tourner ni secouer, afin d'extraire la tique en entier.
Une fois retirée, désinfectez la zone avec un produit antiseptique et surveillez-la pendant plusieurs jours. Si une rougeur, une plaie ou un gonflement apparaît, contactez votre vétérinaire.
Il existe aujourd'hui une large gamme de traitements antiparasitaires pour protéger votre animal contre les puces et les tiques. Le choix dépend de l'âge, du poids, du mode de vie et de la sensibilité de votre compagnon.
Parmi les solutions les plus courantes, on trouve les pipettes spot-on, faciles à appliquer à la base du cou, qui offrent une protection continue pendant plusieurs semaines. Les comprimés antiparasitaires, à administrer par voie orale, agissent de l'intérieur et éliminent rapidement les parasites présents sur l'animal.
Les colliers antiparasitaires sont une alternative durable, souvent efficaces pendant plusieurs mois. Ils libèrent progressivement un principe actif qui repousse et tue les puces et les tiques.
Les shampoings et sprays peuvent être utilisés en traitement d'attaque, mais leur durée d'efficacité est plus courte. Enfin, les produits pour l'environnement (aérosols, poudres, diffuseurs) sont indispensables pour éviter une réinfestation à partir des œufs ou larves présents dans les tapis, paniers ou canapés.
La prévention est le moyen le plus efficace de protéger durablement votre chien ou votre chat contre les tiques et les puces. Plutôt que de traiter une infestation, il est préférable d'agir en amont pour éviter que ces parasites ne s'installent sur votre animal.
La meilleure stratégie consiste à utiliser un traitement antiparasitaire régulier, adapté à votre animal et à son mode de vie. Pour un chien très actif en extérieur, les colliers longue durée ou les comprimés mensuels sont particulièrement efficaces. Les chats, souvent plus sensibles, tolèrent mieux les pipettes spot-on, à renouveler tous les 4 à 6 semaines.
En complément, il est recommandé de brosser régulièrement votre animal avec un peigne antiparasitaire, surtout après une promenade en forêt ou dans les herbes hautes. Inspectez les zones sensibles comme les oreilles, le cou, les pattes et le ventre.
Pensez également à traiter son environnement : litière, panier, coussins, tapis, et même votre voiture si votre animal y voyage souvent.
L'assurance pour animaux peut, selon le contrat souscrit, prendre en charge une partie des soins liés aux puces et aux tiques, mais il est important de bien lire les conditions générales avant de s'engager.
En règle générale, les traitements antiparasitaires préventifs (comme les pipettes ou les colliers) ne sont pas remboursés, car ils relèvent de l'entretien courant de l'animal. En revanche, si votre chien ou votre chat développe une maladie suite à une piqûre de tique, comme la piroplasmose ou la maladie de Lyme, les consultations, analyses, traitements et hospitalisations peuvent être couverts, partiellement ou totalement, selon la formule choisie.
Certaines assurances animales proposent des forfaits prévention, qui permettent de se faire rembourser une partie des frais annuels de soins courants, y compris les produits contre les parasites. Ce type d'option est idéal pour les propriétaires soucieux de la santé de leur compagnon.
Il est recommandé de consulter un vétérinaire dès que vous constatez une infestation importante ou des signes inquiétants liés à la présence de puces ou de tiques sur votre animal.
Si votre chien ou votre chat se gratte de manière excessive, présente des plaques rouges, perd ses poils ou semble affaibli, un avis vétérinaire est nécessaire pour poser un diagnostic précis et prescrire un traitement adapté. De même, si vous avez retiré une tique et que la zone reste enflammée, suinte ou que votre animal semble fiévreux ou apathique dans les jours qui suivent, cela peut être le signe d'une maladie transmise par la tique.
Les jeunes animaux, les animaux âgés ou immunodéprimés sont particulièrement à risque et doivent être suivis de près. Dans tous les cas, si vous avez un doute, mieux vaut prévenir que guérir.
