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Vous avez été victime d'un AVC et vous vous demandez si cela peut impacter votre assurance prêt immobilier ? Cet article vous apporte toutes les réponses à vos questions et vous guide dans vos démarches pour souscrire une assurance emprunteur après un accident vasculaire cérébral.
Un accident vasculaire cérébral (AVC), également connu sous le nom d'attaque cérébrale, est une urgence médicale qui se produit lorsque l'approvisionnement en sang vers une partie du cerveau est interrompu ou réduit, privant les cellules cérébrales d'oxygène et de nutriments essentiels. Il existe deux types principaux d'AVC : l'AVC ischémique, causé par un blocage d'une artère, et l'AVC hémorragique, provoqué par une rupture d'un vaisseau sanguin dans le cerveau.
Les conséquences d'un AVC peuvent varier considérablement en fonction de la partie du cerveau affectée et de la durée de l'interruption de l'approvisionnement en sang. Les séquelles peuvent aller de légères à sévères et peuvent inclure des problèmes de parole, de mouvement et de mémoire.
Il est crucial de reconnaître les signes d'un AVC et d'agir rapidement pour minimiser les dommages potentiels.
Reconnaître rapidement les signes d'un AVC peut augmenter les chances de récupération complète et éviter des séquelles à long terme. Si vous suspectez un AVC, il est crucial d'appeler immédiatement les services d'urgence. Les traitements disponibles, tels que les médicaments pour dissoudre les caillots sanguins, sont les plus efficaces lorsqu'ils sont administrés dans les premières heures suivant l'apparition des symptômes.
Les signes indicateurs d'un AVC peuvent varier, mais ils apparaissent généralement soudainement. Voici les principaux symptômes à surveiller :
Il est essentiel de prendre ces symptômes au sérieux, même s'ils disparaissent rapidement.
Après un AVC, souscrire une assurance emprunteur peut s'avérer plus complexe surtout si vous êtes désormais en situation d'invalidité. Les assureurs considèrent en effet que vous présentez un risque de santé aggravé. Ils peuvent alors refuser de couvrir votre prêt, appliquer une surprime ou exclure certaines garanties liées à votre état de santé.
Cependant, il existe des moyens pour maximiser vos chances de trouver une assurance. Voici quelques conseils :
Les garanties importantes pour une assurance de prêt après un AVC sont :
Le questionnaire de santé est une étape cruciale dans la souscription d'une assurance emprunteur, surtout après un AVC. Il permet à l'assureur d'évaluer le risque que vous représentez. Voici quelques conseils pour bien le remplir :
Il est important de noter que la loi Lemoine permet, sous certaines conditions, de ne pas avoir à remplir ce questionnaire de santé. Si la part assurée par personne est inférieure à 200 000 € et si vous aurez fini de rembourser votre prêts avant vos 60 ans, vous n'êtes pas tenu de répondre à ce questionnaire.
Enfin, n'hésitez pas à demander conseil à votre assureur ou à un courtier spécialisé pour vous aider à remplir ce questionnaire de la manière la plus précise et avantageuse possible.
Après un AVC, les assureurs posent généralement des questions précises pour évaluer le risque que vous représentez. Voici quelques-unes de ces questions et les meilleures réponses à donner :
Quand a eu lieu votre AVC ?
Soyez précis sur la date. Plus l'AVC est ancien et sans récidive, plus vous serez considéré comme un risque faible.
Quel type d'AVC avez-vous eu (ischémique ou hémorragique) ?
Les AVC ischémiques sont généralement considérés comme moins graves que les hémorragiques. Précisez le type d'AVC que vous avez eu.
Quelles séquelles avez-vous suite à votre AVC ?
Soyez honnête et précis. Si vous avez récupéré complètement ou presque, mentionnez-le.
Quel est votre suivi médical depuis votre AVC ?
Un suivi médical régulier et une bonne hygiène de vie sont des éléments rassurants pour l'assureur.
Oui, il est obligatoire de déclarer votre AVC à votre assureur lors de la souscription d'une assurance emprunteur. Cela fait partie de ce qu'on appelle le "devoir d'information" de l'assuré. En cas de fausse déclaration ou d'omission, l'assureur peut refuser de vous indemniser en cas de sinistre ou annuler le contrat.
Cependant, il existe une exception à cette règle : le droit à l'oubli. Ce dispositif permet à une personne ayant été atteinte d'une maladie grave comme un AVC de ne pas déclarer son ancienne maladie à son assureur après un certain délai. Pour un AVC, ce délai est de 10 ans après la fin du protocole thérapeutique, si aucun nouvel AVC n'est survenu pendant cette période. Si l'AVC est survenu avant l'âge de 18 ans, le délai est réduit à 5 ans.
Le droit à l'oubli peut donc vous permettre de souscrire une assurance emprunteur sans majoration de prime ou exclusion de garantie liée à votre AVC.
Souscrire à une assurance emprunteur après un AVC peut être un défi, mais ce n'est pas impossible. Voici quelques étapes à suivre pour maximiser vos chances :
En suivant ces étapes, vous augmenterez vos chances de trouver une assurance emprunteur après un AVC.